Dans ma vie de tous les jours je croise de nombreux parents, et il n’est pas rare qu’ils racontent qu’un de leur enfant souhaite manger végétarien. Ils ne sont pas très l’aise sur le sujet des protéines végétales et s’inquiètent des éventuelles carences en protéines. Ils ne savent plus comment nourrir leur progéniture. Alors qu’en est-il vraiment ?
Pourquoi manger moins de protéines animales
Tous ceux qui décident de consommer moins de protéines animales le font pour diverses raisons.
Certains souhaitent acheter moins de viande pour des raisons économiques. C’est vrai que les protéines végétales sont bien moins onéreuses que les protéines animales.
D’autre le fond pour le coté santé. Et oui une consommation excessive de viande favorise les maladies cardiovasculaires. Et puis les produits carnés sont acidifiants, ce qui nuit à l’équilibre acido-basique et favorise l’inflammation et un terrain favorable au développement de maladies.
Beaucoup réduisent leur consommation pour des raisons avant tout étiques car ils ne trouvent plus acceptable que 74 milliards d’animaux soit abattus chaque année au niveau mondial, issus pour la plupart d’élevages intensifs dans lesquels le respect du bien-être animal est inexistant.
Et pour finir il y a la problématique environnementale. Pour faire simple on cultive des protéines végétales pour nourrir des animaux et manger ensuite des protéines animales. Accentuer notre consommation de protéines végétales induirait une économie de surface, d’eau, et d’énergie conséquente.
Pour ma part je ne consomme plus de protéines animales pour des raisons éthiques, de santé et environnementales. Et pour vous dire la vérité, je n’en ai même pas envie. Au fil du temps mon appétence est devenue végétale et rien d’autre !
Le point sur les protéines
Les protéines, communément appelé « brique de la vie » sont des constituants essentiels pour tout organisme vivant, participent à diverses fonctions telles que la communication cellulaire, la digestion, l’immunité, la respiration, la reproduction et la locomotion… Chimiquement, une protéine se présente comme un collier de perles, dont l’organisation en une architecture spécifique contribue à sa fonction. Notre organisme synthétise les protéines en enchaînant les acides aminés comme des perles, selon les instructions génétiques. Parmi les 20 acides aminés, le corps humain ne peut en produire que 11, nécessitant l’apport alimentaire des 9 autres, dits essentiels, pour assurer le bon fonctionnement du corps.
Les sources de protéines
On trouve des protéines dans la viande et les produits d’origines animal tel que le lait, les fromages, les œufs. On en trouve également dans les végétaux tel que les légumineuses, les céréales et les oléagineux. J’aimerai bien vous dire le contraire mais la réalité est que les protéines d’origines animales contiennent tous les acides aminés essentiels. A l’inverse les protéines végétales ne contiennent pas les 9 acides aminés essentiels. Dans les céréales, l’acide aminé essentiel « lysine » est présent en quantité limitée, et dans les légumineuses, c’est la méthionine et la cystéine, essentielles elles aussi, qui sont limitées. Résultat lorsqu’on ne mange plus de viande, il faut être attentif à son apport en protéines.
Quelles protéines végétales pour remplacer la viande
Alors comment faire pour assimiler suffisamment de protéines avec l’ensemble des acides aminés essentiels lorsqu’on veut manger moins de viande, et même plus du tout. Et bien ce n’est pas si compliqué, il suffit d’associer les légumineuses et les céréales. Les avis divergent sur la question de la nécessité de consommer les 2 dans un même repas. Le fait est que chez les populations largement végétariennes, on retrouve en général des plats traditionnels qui associent les deux : Le couscous et ses pois chiches au Maghreb, le riz lentille en Inde, Le riz haricot rouge en Amérique latine. D’après l’INRAE (Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement), l’idéal est de consommer ensemble 2/3 de céréales pour un minimum de 1/3 de légumineuses.
Et n’hésitez pas à compléter avec des oléagineux.
Protéines végétales sans gluten
On l’a vu les protéines végétales sont contenues dans les céréales, les légumineuses et les oléagineux, mais certaines céréales sont connues pour contenir du gluten. Heureusement pas toutes : Le maïs, le riz, le sarrasin, le quinoa, le millet pour les plus connues, n’en contiennent pas. Quant aux légumineuses et aux oléagineux, ils ne contiennent pas de gluten. Les biscuits Coup de Pousse non plus.
Un biscuit protéiné
Les biscuits Coup de Pousse portent l’allégation « source de protéines ». Ces protéines sont apportées à la fois par les lentilles germées et le tournesol prégermées. Le fait que ces graines aient germé induit une diminution des facteur antinutritionnels et la découpe des protéines en acides aminés. Ce qui veux dire à priori une meilleure digestibilité. Je précise que pour l’affirmer de manière certaine il faudrait faire une étude clinique dont je n’ai pas les moyens à ce stade. Mais c’est bien pour aller chercher ces avantages que j’utilise des lentilles germées et que je fais tremper les graines de tournesol, première étape de la germination.
Et puis cerise sur le gâteau, la lentille et la graine de tournesol apportent à elles deux l’ensemble des acides aminées essentiels.